lundi 11 décembre 2017

Les pogroms contre les enfants juifs sont condamnables, sauf si…


L'antisémitisme légal, quand les pogroms n'en portent plus le nom
Il existe des données de bases similaires qui impliquent logiquement la répétition d'un unique raisonnement, mais qui dans la (triste) réalité impliquent le tout et son contraire.
Je voudrais aborder ici une question fondamentale qui se rapporte au traitement inéquitable de la haine contre les Juifs, selon sa provenance.
Lorsque nous parcourons les titres de la presse, des journaux ou les chroniques et les livres d'histoire, tout au moins en ce qui concerne les soixante-dix à cent dernières années, nous relevons que les crimes antisémites sont présentés différemment selon qu'ils soient ou aient été perpétrés par des Européens ou par des Arabes. «Untel, fusillé ou exécuté par les Allemands ou par la Milice». «Untel, mort dans un attentat terroriste». Les listes de victimes du nazisme portent pour chaque nom la mention acrostiche hébraïque הי"ד : «Que D. venge son sang» tandis que pour les assassinés par les Arabes ou l'islam, il est mentionné ז"ל : «que son souvenir soit bénédiction». Cette distinction n'est ni fortuite ni hasardeuse. Elle est systématique. Et s'il reste néanmoins envisageable que certains lecteurs aient pu ne pas y prêter attention, il ne pourra plus à partir de cet instant où il vient d'en être avisé ne pas être frappé par ce phénomène hégémonique.
Tout mal commence par des mots, et on ne pourra dire qu'il ne faut pas se formaliser pour ce qui vient d'être dit. J'ai tenté sur les réseaux sociaux une petite expérience. J'ai d'abord émis l'hypothèse qu'il ne faut pas chercher la petite bête, puisque les indicateurs de dépêches ne sont pas des férus de littérature, et qu'ils disposent d'un vocabulaire limité et surtout d'une liste de phrases savantes formatées par un cerveau extrinsèque et prémâchées par eux. Le choix pour le journaliste de corvée de la dépêche de circonstance s'impose comme la résultante d'un aiguillage qui oriente vers leur cerveau par un éventail réduit de réflexes conditionnés l'association voulue entre l'événement constaté et la ligne du texte en adéquation du dépanneur linguistique.
Il n'est pas question ici de les tourner en dérision, mais les journalistes de terrain sont suffisamment débordés et selon le cas en danger pour se mettre à raisonner comme s'ils se trouvaient dans un salon littéraire, ou penchés sur leur cahier. De plus, dès que le premier a lancé sa dépêche, elle est reprise en l'état par tous les médias qui en font l'écho, et elle est retranscrite dans toutes les langues. C'est donc l'innocence supposée de ce travail que ladite expérience tente de vérifier. Elle est très simple. Il suffit d'écrire : «Un bébé juif assassiné dans les bras de sa mère par un Arabe sur le quai d'une station de tramway» ; «Un père et une mère juifs fusillés par les Arabes sous les yeux de leurs enfants». «Une famille juive égorgée par les Arabes dans la quiétude de son foyer». Ce n'est qu'un échantillon de faits réels dont le monde s'est fort peu ému, tirée de la très longue liste des pires attentats antisémites contemporains.
Certes, les personnes sensées qui partagent cette vision non édulcorée de la réalité existent, et elles sont bien plus nombreuses qu'on ne le pense, mais les réactions que j'attendais mais dont il fallait que je sois certain de leur réalité n'ont pas tardé à fuser. Très brièvement, l'argumentaire défendait qu'il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même sac, qu'il y a des Arabes très favorables à Israël, qu'il ne faut pas blesser les sensibilités etc.
Même sans réfuter cet argument qui résulte d'une recherche éventuelle à la loupe d'une rose photographiée à l'aide d'un microscope à balayage électronique dans un champ d'orties – puisque les urnes électorales parlent vrai et que les sentiments haineux des députés arabes de la Knesset profitent de la liberté d'expression en dépassant largement la dose prescrite mais non proscrite les concernant, de sorte qu'il ne reste pas de place au doute – c'est-à-dire que même en voulant le prendre pour vrai, n'y avait-il pas des Allemands qui réprouvaient le nazisme, ayant compté parmi les justes des nations qui ont risqué leur vie pour protéger des Juifs? Les défenseurs des deux poids deux mesures vont lanceront alors leur dernier mots, celui qui vient tout relativiser : «Oui, mais c'est pas pareil.»
Mais en quoi est-ce que ce n'est pas pareil?
Effectivement, ce n'est pas pareil. Le nazisme, acrostiche de nationalisme et socialisme, soit dit en passant, le pétainisme, le déicisme, pourquoi ce mot n'e fait-il pas partie du vocabulaire du correcteur ? Et ainsi de suite, sont autant de visages d'une même bête immonde. L'islamisme est le chouchou de cette liste, pour la bonne raison qu'il n'y figure pas. Encore plus fort : il est protégé par la terreur de la pensée, et qui le dénoncera sera pourchassé par une nouvelle milice d'Etat. Elle porte en France la bannière de l'islamophobie, drapeau rouge qui sera brandi sous les yeux de qui osera la montrer du doigt.
Et c'est pareil en Israël, à la différence près que la caricature n'est pas allé si loin, puisqu'il n'a pas été inventé de terme en hébreu pour faire peur aux gens, et que l'on y est resté à l'accusation moins sophistiquée de «racisme», qui n'est en l'occurrence que l'absurde dénonciation de l'aversion du Juif contre ce qui le hait. Donc, généralement, il existe une forme et une seule d'antisémitisme défendue par les autorités.
Il y a un hic, un blocage dans le raisonnement
Or, bien que le mensonge semble reculer et les cerveaux se dessiller, puisque l'opinion admet de plus en plus facilement que l'antisionisme est une forme ma déguisée d'antisémitisme, logique que revendiquent avec courage de plus en plus de politiciens du monde libre (si j'ose dire), il y a quelque chose qui bloque dans le raisonnement, qui n'est pas sans rappeler le cancre importuné par son professeur qui lui demande : «Allons, mon petit Toto, combien ça fait un et un?» Un attentat à la rue des Rosiers est antisémite même s'il est motivé par la «solidarité avec la "Palestine"». Et un attentat à Tel-Aviv? «Hein, mon petit Toto, comment ça s'appelle un attentat perpétré contre des Juifs au Delphinarium de la rue Hayarkon. Allons, Toto.»
Eh oui, ce n'est pas pareil. Les nazis sont recherchés jusqu'au bout du monde. On remuera la planète entière, à juste titre bien sûr… on ira en Argentine chercher Mengele, en Syrie sur les pas d'Alois Brunner, on amènera pieds et poings liés Eichmann ou Demjanjuk, tous ces nazis démoniaques qui avaient réussi lors de la défaite de l'Axe à échapper à leur procès. Mais on encensera Barghouti, honorera Arafat, Habash ou Abbas.
Les monstres de l'Europe doivent être pourchassés, la morale humaine ne saurait accepter leur impunité, et des hommes déterminés et infatigables, à l'instar du couple Klarsfeld, ne s'accordera aucun répit tant que justice ne sera pas faite. Et pour d'autres, non moins dangereux pour la paix publique et la protection des innocents, on se placera aux antipodes de ce qui va pourtant de soi. La signature des accords d'Oslo a été couverte par un grand tapage médiatique.
«C'est avec ses ennemis qu'on fait la paix». «Aimez-vous les uns les autres, oubliez les vieilles rancunes». Nous viendrait-il à l'idée d'oublier les vieilles rancunes contre les nazis en fuite, de faire table rase? Il est vrai que leur âge moyen frise la centaine, mais ce n'est qu'une question pratique. L'éthique ne saurait admettre cette impunité, et elle continuera à la considérer comme inadmissible même dans deux cents ans, tout comme le génocide arménien ne saurait être passé sous silence, bien que les assassins friseraient aujourd'hui l'âge de cent cinquante ans. Mais là, non seulement on nous demande d'oublier les vieilles rancunes, mais de ne pas nous formaliser pour les nouvelles. Les accords d'Oslo, l'introduction dans la bergerie d'Arafat et de ses sbires, puis le maintien de ses successeurs, ont semé la guerre non plus sur le front mais à l'intérieur des villes, dans les rues, les cafés, les maisons, et personne ne s'insurge réellement contre les ravages de cette forme de haine du Juif.
Il est vrai que cette aberration n'est pas née d'hier. D'entre les criminels de guerre jugés au cours du procès de Nuremberg puis condamnés, le seul de leur complice ayant bénéficié d'une protection d'Etat en Europe fut le mufti Husseini, protégé puis soustrait à la justice par la France, qui couvrit par la suite le départ d'Arafat de Beyrouth.
Les excuses que la (mauvaise) conscience accorde aux tueurs de Juifs, quand ces tueurs sont des adeptes de l'islam, sont démenties par la violence abjecte de leurs crimes. Les motivations d'inspiration arabo-musulmane se situent dans un no man's land. Elles sont une valise diplomatique de contenance illimitée où s'entassent toutes les formes anciennes de la haine contre les Juifs.
Et c'est ainsi qu'en dépit de principes moraux défendus entre autres par trois révolutions françaises, on admet qu'un bébé juif soit assassinée dans les bras de sa mère à une station de tram. Des gens très humains, avenants, paisibles au possible, agissent par désespoir, exaspérés par les Juifs qui éveillent la bête humaine qui sommeille dans les tréfonds d'une hérédité tenace et ancrée jusque chez le représentant le plus pacifique de l'espèce humaine. En d'autres termes, les Juifs l'ont bien cherché.
Tout comme ils le cherchaient bien quand les Croisés et autres Inquisiteurs  que la morale aujourd'hui condamne les châtiaient de leur témérité. Ils défendaient pourtant de profondes valeurs chrétiennes lorsqu'ils passaient au fil de leur épée les communautés de Worms ou de Navarre.
Les allégations contemporaines ne valent pas mieux. Car l'Argument avec un grand A, la si hérétique «Occupation» reprochée à Israël, chère aux grincheux automatisés, si roborative et valorisante, rivalise par son ineptie avec les motifs fautifs et les prétextes fallacieux d'antan. L'Olp, dont le l libérateur des haines frustrées est l'adoucissant d'un e exterminatoire,  a été fabriquée en 1964, soit trois ans avant la guerre de 67, marquée par la reprise par Israël du cœur de son berceau territorial, et l'on ment ouvertement depuis cinquante ans en nous faisant croire que c'est à la Judée-Samarie qu'ils en voudraient. Que l'on ne nous parle pas de «Cisjordanie», car nous pourrions revendiquer pour notre part le «Trans-Israël».
En remontant un peu plus loin, on nous dit que la création de l'Etat d'Israël en 1948 est la raison de la colère d'un monde arabe pourtant si inoffensif. Et que faire alors des pogroms de 1929 et de 1936? Ah, c'était à cause de Balfour et de San Remo, puisque 1917 et 20, c'était avant. Et que dire de la tentative ottomane de confisquer toutes les armes des Juifs de Palestine pendant la première guerre Mondiale, au moment-même où les Ottomans avides de sang massacraient systématiquement les Arméniens? Ils ont fait quoi les Juifs, avant 1914? Quant à l'octroi de la nationalité israélienne et à l'égalité des droits à des ennemis malencontreusement pris pour des ex, elle n'a rien fait. Les terribles incendies qui ont ravagé la région de Haïfa et de Jérusalem ont été allumés par des Arabes israéliens. L'octroi de la nationalité n'est pas, comme on peut le constater, une conversion à la cause d'Israël, et encore moins au judaïsme. Les derniers attentats sur le mont du Temple ont eux aussi été perpétrés par des Arabes israéliens.
Vouloir éloigner l'ennemi est une opinion dangereuse
Les observateurs politiques qui ont envisagé que la meilleure paix possible ne se ferait qu'en éloignant les populations ennemis, véritable terreau qui produit continuellement des tueurs de Juifs, ont été assassinés par les Arabes. Le Rav Kahana et Rehavam Zéevi n'ont pas pu faire valoir ce point de vue, bien que la réalité leur ait donné raison.  Du coup, plus personne aujourd'hui n'ose prononcer le nom de cette menace. Tout au plus, on revendiquera le droit des Juifs à vivre sur toute la terre d'Israël, sur toute la Palestine historique, patrie du peuple juif. Mais les revendications les plus courageuses occulteront avec beaucoup de précautions le fait que tant que Ramallah ou Oum-El-Fahem continueront à imposer leur présence, il y aura sur cette terre des régions interdites aux Juifs.
Et flatter les antijuifs en Israël par solidarité avec les Juifs de l'étranger?
J'ai parlé et discuté longuement avec des militants et politiciens de partis comme le Mapam, Rats, ou le Ma'arakh, dont le dernier est connu à l'étranger sous la dénomination de parti travailliste. Les formations politiques ont vécu des remaniements depuis. Mais, puisque les accords d'Oslo n'avaient pas encore été tentés, le débat portait sur deux points.
 Le premier, c'est que le peuple juif n'a pas souffert presque de deux mille ans d'exil pour faire cadeau de sa terre à son retour au premier venu. Un consensus voulait que toutes les factions politiques s'accordassent sur le lien d'appartenance entre le peuple d'Israël et la terre d'Israël. Nous avons eu droit, un ami et moi, à une réaction indignée de la part du célèbre Yossi Sarid, lorsqu'on lui a annoncé qu'on avait appris qu'il se serait déclaré prêt à ramener les frontières aux portes de Jérusalem.
C'est donc de ce consensus qu'est né le concept des «concessions douloureuses». Les partisans des cadeaux aux ennemis arguaient qu'ils préféraient ne garder qu'une partie de leur bien et vivre en paix ; à en garder la totalité et être toujours en guerre. Il fallait par conséquent leur expliquer leur erreur en relevant l'incohérence de leur équation et de leur en faire prendre conscience. L'argumentation consistait à dire que plus on leur accorderait de cadeaux, plus ils seraient gourmands, et moins ils seraient conciliants, persuadés qu'ils seraient de gagner par étape une guerre psychologique.
Et c'est à partir de là qu'est né le reproche qui nous a été adressé par la suite: «Comment, vous, défenseurs de la légitimité de la souveraineté d'Israël sur sa terre, vous osez la justifier par des arguments sécuritaires??? Alors que D. a créé la terre entière et accordé cette portion de terre à Abraham, Isaac, Jacob et leur postérité???» C'était au départ sortir la question de son contexte, bien que certains défenseurs eussent oublié à leur tour ce contexte.
Et que nous a-t-on répondu à l'argument sécuritaire, du cauchemar et des chantages à n'en plus finir qui s'ensuivraient? Eh bien, contre toute attente, à part quelques sombres illuminés qui croyaient à la paix – ou plus précisément en la paix – avec les ennemis comme en un dogme mystique – «Je veux croire que cela marchera», m'avait-on dit parfois – les plus avisés étaient d'accord sur le fond. Mais ils ont arboré un argument original, révélant les dessous de l'illogisme de leur démarche.
«Nous ne sommes pas seuls au monde. Nous pourrions en effet nous débarrasser en très peu de temps de cette menace permanente. Il n'y aurait plus d'attentats dans le pays. Mais il faut penser aussi aux communautés juives de l'étranger. Nous ne saurions les livrer à des représailles de masses qui n'attendent que ça, de gens sans scrupules, qui se vengeraient lâchement sur eux... et pas seulement dans les pays arabes. Je doute notamment que la France soit capable ou motivée pour défendre ses Juifs des organisations terroristes arabes.» Ce célèbre argument de la gauche locale est moins connu.
Amadouer les antijuifs en Israël rend légitime le même antijudaïsme en Europe
Il fallait donc redéfinir la problématique, et surtout ne pas agiter les démons de l'antisémitisme. Non, il fallait coûte que coûte cacher la vérité et ramener l'équation au cas classique d'un différend territorial entre deux nationalités, la juive et la pan-arabique. Il fallait aussi interpréter de mille et une façon le cri de haine qui motivait le crime, et qui était bien plus couramment «Egorgeons le Juif» que le fameux «Allah est grand» auquel se sont familiarisées de nos jours les démocraties occidentales et les capitales européennes.
Et c'est cette logique de minimisation de l'extrême gravité de la recrudescence des assassinats antisémites, phénomène d'autant plus alarmant qu'il se manifeste là où le Juif vit enfin sur sa terre et dans son pays, qui non seulement n'a pas épargné les communautés juives de l'étranger en voie accélérée d'extinction, mais qui a d'une certaine manière mis hors de cause l'antisémitisme musulman, là-bas en Europe. Et c'est bien entendu par ruse, par profit de l'occasion, que des dirigeants gouvernementaux ont ri sous cape et feint de ne voir qu'une «importation de conflit», là où les agressions contre les Juifs ont grimpé en flèche. «Allez chahuter ailleurs», quand les agressions à sens unique ont obligé les Juifs à se retrancher ou à quitter les banlieues ou tout simplement la France et l'Europe, cependant que l'antisémitisme sous ses «formes classiques» était toujours aussi sévèrement jugulé. C'est peut-être pour cela que la conversion à l'islam est tellement tentante, puisque vous pourrez alors donner libre cours à vos sentiments refoulés.
Le plus étonnant, c'est que des voix s'élèvent en Israël pour exiger de l'Europe qu'elle lutte contre l'antisémitisme motivé par l'islam. Il faudrait peut-être tout d'abord à cet effet que l'on reconnaisse le caractère antijuif primaire de la haine ressentie par les pseudo-Palestiniens, dont l'appellation est le tampon encreur casher de cette haine. Reconnaître qu'ils ne cherchent pas à obtenir un énième Etat musulman arabophone, mais à nous prendre le nôtre pour en faire un désert, il n'y a rien de plus salutaire.
Mais le mal est profond. Dans quelle région du monde est-il admissible qu'un groupe de non-Juifs se rassemblent et se mettent en marche dans l'intention de tuer des enfants juifs? Je vous le donne en mille. Comme je l'exposai plus haut, aucun média n'a titré : «Un pogrom contre des enfants juifs miraculeusement neutralisé». Non, le 30 novembre dernier, pour ceux qui ont relayé l'information, «des enfants ont été attaqués, un "Palestinien" a été tué par un accompagnateur sécuritaire.» Les enfants ne sont pas juifs, ils n'ont été attaqués par personne, ou peut-être par x, et l'appellation forgée par le narratif de la légitimation de la haine est dans le titre. Ce n'est pas encore gagné.
Mais la pérennité d'Israël ne sera pas démentie, et il sera délivré en dépit du manque de volonté et de conviction de ses dirigeants, tout comme Jérusalem a été libérée sans qu'aucun parti politique ne l'exigeât, et encore moins le gouvernement. Israël récupérera son pays, envers et contre tout, et D. fera seul les miracles, si Israël ne veut plus y prendre part. La guerre des Six jours a été gagnée miraculeusement, c'est indéniable, mais le leadership israélien y a été pour quelque chose ; par contre, concernant la guerre de Kippour, où, bien que l'effet de surprise a été démenti par la levée de la censure, quarante ans après les faits, la direction politique a accordé une vague de permissions sans précédent, dégarnissant les frontières. Et pourtant, Israël a repoussé son ennemi. Israël vaincra, qu'il le veuille ou non,  bé-ezrath Hachem.

Yéochoua Sultan ©