L'antisémitisme légal, quand les
pogroms n'en portent plus le nom
Il existe des données de bases similaires qui
impliquent logiquement la répétition d'un unique raisonnement, mais qui dans la
(triste) réalité impliquent le tout et son contraire.
Je voudrais aborder ici une question
fondamentale qui se rapporte au traitement inéquitable de la haine contre les
Juifs, selon sa provenance.
Lorsque nous parcourons les titres de la
presse, des journaux ou les chroniques et les livres d'histoire, tout au moins
en ce qui concerne les soixante-dix à cent dernières années, nous relevons que
les crimes antisémites sont présentés différemment selon qu'ils soient ou aient
été perpétrés par des Européens ou par des Arabes. «Untel, fusillé ou exécuté
par les Allemands ou par la Milice». «Untel, mort dans un attentat terroriste».
Les listes de victimes du nazisme portent pour chaque nom la mention acrostiche
hébraïque הי"ד : «Que D. venge son sang» tandis
que pour les assassinés par les Arabes ou l'islam, il est mentionné ז"ל : «que son souvenir soit
bénédiction». Cette distinction n'est ni fortuite ni hasardeuse. Elle est
systématique. Et s'il reste néanmoins envisageable que certains lecteurs aient
pu ne pas y prêter attention, il ne pourra plus à partir de cet instant où il
vient d'en être avisé ne pas être frappé par ce phénomène hégémonique.
Tout mal commence par des mots, et on ne
pourra dire qu'il ne faut pas se formaliser pour ce qui vient d'être dit. J'ai
tenté sur les réseaux sociaux une petite expérience. J'ai d'abord émis l'hypothèse
qu'il ne faut pas chercher la petite bête, puisque les indicateurs de dépêches
ne sont pas des férus de littérature, et qu'ils disposent d'un vocabulaire
limité et surtout d'une liste de phrases savantes formatées par un cerveau
extrinsèque et prémâchées par eux. Le choix pour le journaliste de corvée de la
dépêche de circonstance s'impose comme la résultante d'un aiguillage qui
oriente vers leur cerveau par un éventail réduit de réflexes conditionnés l'association
voulue entre l'événement constaté et la ligne du texte en adéquation du
dépanneur linguistique.
Il n'est pas question ici de les tourner en
dérision, mais les journalistes de terrain sont suffisamment débordés et selon
le cas en danger pour se mettre à raisonner comme s'ils se trouvaient dans un
salon littéraire, ou penchés sur leur cahier. De plus, dès que le premier a
lancé sa dépêche, elle est reprise en l'état par tous les médias qui en font
l'écho, et elle est retranscrite dans toutes les langues. C'est donc l'innocence
supposée de ce travail que ladite expérience tente de vérifier. Elle est très
simple. Il suffit d'écrire : «Un bébé juif assassiné dans les bras de sa mère
par un Arabe sur le quai d'une station de tramway» ; «Un père et une mère juifs
fusillés par les Arabes sous les yeux de leurs enfants». «Une famille juive
égorgée par les Arabes dans la quiétude de son foyer». Ce n'est qu'un
échantillon de faits réels dont le monde s'est fort peu ému, tirée de la très
longue liste des pires attentats antisémites contemporains.
Certes, les personnes sensées qui partagent
cette vision non édulcorée de la réalité existent, et elles sont bien plus
nombreuses qu'on ne le pense, mais les réactions que j'attendais mais dont il
fallait que je sois certain de leur réalité n'ont pas tardé à fuser. Très
brièvement, l'argumentaire défendait qu'il ne fallait pas mettre tout le monde
dans le même sac, qu'il y a des Arabes très favorables à Israël, qu'il ne faut
pas blesser les sensibilités etc.
Même sans réfuter cet argument qui résulte
d'une recherche éventuelle à la loupe d'une rose photographiée à l'aide d'un
microscope à balayage électronique dans un champ d'orties – puisque les urnes électorales
parlent vrai et que les sentiments haineux des députés arabes de la Knesset
profitent de la liberté d'expression en dépassant largement la dose prescrite
mais non proscrite les concernant, de sorte qu'il ne reste pas de place au
doute – c'est-à-dire que même en voulant le prendre pour vrai, n'y avait-il pas
des Allemands qui réprouvaient le nazisme, ayant compté parmi les justes des
nations qui ont risqué leur vie pour protéger des Juifs? Les défenseurs des
deux poids deux mesures vont lanceront alors leur dernier mots, celui qui vient
tout relativiser : «Oui, mais c'est pas pareil.»
Mais en quoi est-ce que ce n'est
pas pareil?
Effectivement, ce n'est pas pareil. Le
nazisme, acrostiche de nationalisme et socialisme, soit dit en passant, le
pétainisme, le déicisme, pourquoi ce mot n'e fait-il pas partie du vocabulaire
du correcteur ? Et ainsi de suite, sont autant de visages d'une même bête
immonde. L'islamisme est le chouchou de cette liste, pour la bonne raison qu'il
n'y figure pas. Encore plus fort : il est protégé par la terreur de la pensée,
et qui le dénoncera sera pourchassé par une nouvelle milice d'Etat. Elle porte en
France la bannière de l'islamophobie, drapeau rouge qui sera brandi sous les
yeux de qui osera la montrer du doigt.
Et c'est pareil en Israël, à la différence
près que la caricature n'est pas allé si loin, puisqu'il n'a pas été inventé de
terme en hébreu pour faire peur aux gens, et que l'on y est resté à
l'accusation moins sophistiquée de «racisme», qui n'est en l'occurrence que
l'absurde dénonciation de l'aversion du Juif contre ce qui le hait. Donc,
généralement, il existe une forme et une seule d'antisémitisme défendue par les
autorités.
Il y a un hic, un blocage dans
le raisonnement
Or, bien que le mensonge semble reculer et les
cerveaux se dessiller, puisque l'opinion admet de plus en plus facilement que
l'antisionisme est une forme ma déguisée d'antisémitisme, logique que
revendiquent avec courage de plus en plus de politiciens du monde libre (si
j'ose dire), il y a quelque chose qui bloque dans le raisonnement, qui n'est
pas sans rappeler le cancre importuné par son professeur qui lui demande :
«Allons, mon petit Toto, combien ça fait un et un?» Un attentat à la rue des
Rosiers est antisémite même s'il est motivé par la «solidarité avec la
"Palestine"». Et un attentat à Tel-Aviv? «Hein, mon petit Toto,
comment ça s'appelle un attentat perpétré contre des Juifs au Delphinarium de
la rue Hayarkon. Allons, Toto.»
Eh oui, ce n'est pas pareil. Les nazis sont
recherchés jusqu'au bout du monde. On remuera la planète entière, à juste titre
bien sûr… on ira en Argentine chercher Mengele, en Syrie sur les pas d'Alois
Brunner, on amènera pieds et poings liés Eichmann ou Demjanjuk, tous ces
nazis démoniaques qui avaient réussi lors de la défaite de l'Axe à échapper à
leur procès. Mais on encensera Barghouti, honorera Arafat, Habash ou Abbas.
Les monstres
de l'Europe doivent être pourchassés, la morale humaine ne saurait accepter
leur impunité, et des hommes déterminés et infatigables, à l'instar du couple
Klarsfeld, ne s'accordera aucun répit tant que justice ne sera pas faite. Et
pour d'autres, non moins dangereux pour la paix publique et la protection des
innocents, on se placera aux antipodes de ce qui va pourtant de soi. La
signature des accords d'Oslo a été couverte par un grand tapage médiatique.
«C'est avec
ses ennemis qu'on fait la paix». «Aimez-vous les uns les autres, oubliez les
vieilles rancunes». Nous viendrait-il à l'idée d'oublier les vieilles rancunes
contre les nazis en fuite, de faire table rase? Il est vrai que leur âge moyen
frise la centaine, mais ce n'est qu'une question pratique. L'éthique ne saurait
admettre cette impunité, et elle continuera à la considérer comme inadmissible
même dans deux cents ans, tout comme le génocide arménien ne saurait être passé
sous silence, bien que les assassins friseraient aujourd'hui l'âge de cent
cinquante ans. Mais là, non seulement on nous demande d'oublier les vieilles
rancunes, mais de ne pas nous formaliser pour les nouvelles. Les accords
d'Oslo, l'introduction dans la bergerie d'Arafat et de ses sbires, puis le
maintien de ses successeurs, ont semé la guerre non plus sur le front mais à
l'intérieur des villes, dans les rues, les cafés, les maisons, et personne ne
s'insurge réellement contre les ravages de cette forme de haine du Juif.
Il est vrai
que cette aberration n'est pas née d'hier. D'entre les criminels de guerre
jugés au cours du procès de Nuremberg puis condamnés, le seul de leur complice
ayant bénéficié d'une protection d'Etat en Europe fut le mufti Husseini,
protégé puis soustrait à la justice par la France, qui couvrit par la suite le
départ d'Arafat de Beyrouth.
Les excuses que
la (mauvaise) conscience accorde aux tueurs de Juifs, quand ces tueurs sont des
adeptes de l'islam, sont démenties par la violence abjecte de leurs crimes. Les
motivations d'inspiration arabo-musulmane se situent dans un no man's land. Elles
sont une valise diplomatique de contenance illimitée où s'entassent toutes les
formes anciennes de la haine contre les Juifs.
Et c'est
ainsi qu'en dépit de principes moraux défendus entre autres par trois
révolutions françaises, on admet qu'un bébé juif soit assassinée dans les bras
de sa mère à une station de tram. Des gens très humains, avenants, paisibles au
possible, agissent par désespoir, exaspérés par les Juifs qui éveillent la bête
humaine qui sommeille dans les tréfonds d'une hérédité tenace et ancrée jusque chez
le représentant le plus pacifique de l'espèce humaine. En d'autres termes, les
Juifs l'ont bien cherché.
Tout comme
ils le cherchaient bien quand les Croisés et autres Inquisiteurs que la morale aujourd'hui condamne les
châtiaient de leur témérité. Ils défendaient pourtant de profondes valeurs chrétiennes
lorsqu'ils passaient au fil de leur épée les communautés de Worms ou de
Navarre.
Les allégations
contemporaines ne valent pas mieux. Car l'Argument avec un grand A, la si hérétique
«Occupation» reprochée à Israël, chère aux grincheux automatisés, si roborative
et valorisante, rivalise par son ineptie avec les motifs fautifs et les
prétextes fallacieux d'antan. L'Olp, dont le l libérateur des haines frustrées est
l'adoucissant d'un e exterminatoire, a
été fabriquée en 1964, soit trois ans avant la guerre de 67, marquée par la
reprise par Israël du cœur de son berceau territorial, et l'on ment ouvertement
depuis cinquante ans en nous faisant croire que c'est à la Judée-Samarie qu'ils
en voudraient. Que l'on ne nous parle pas de «Cisjordanie», car nous pourrions
revendiquer pour notre part le «Trans-Israël».
En remontant
un peu plus loin, on nous dit que la création de l'Etat d'Israël en 1948 est la
raison de la colère d'un monde arabe pourtant si inoffensif. Et que faire alors
des pogroms de 1929 et de 1936? Ah, c'était à cause de Balfour et de San Remo,
puisque 1917 et 20, c'était avant. Et que dire de la tentative ottomane de
confisquer toutes les armes des Juifs de Palestine pendant la première guerre
Mondiale, au moment-même où les Ottomans avides de sang massacraient
systématiquement les Arméniens? Ils ont fait quoi les Juifs, avant 1914? Quant
à l'octroi de la nationalité israélienne et à l'égalité des droits à des
ennemis malencontreusement pris pour des ex, elle n'a rien fait. Les terribles
incendies qui ont ravagé la région de Haïfa et de Jérusalem ont été allumés par
des Arabes israéliens. L'octroi de la nationalité n'est pas, comme on peut le
constater, une conversion à la cause d'Israël, et encore moins au judaïsme. Les
derniers attentats sur le mont du Temple ont eux aussi été perpétrés par des
Arabes israéliens.
Vouloir éloigner l'ennemi est
une opinion dangereuse
Les
observateurs politiques qui ont envisagé que la meilleure paix possible ne se
ferait qu'en éloignant les populations ennemis, véritable terreau qui produit
continuellement des tueurs de Juifs, ont été assassinés par les Arabes. Le Rav Kahana
et Rehavam Zéevi n'ont pas pu faire valoir ce point de vue, bien que la réalité
leur ait donné raison. Du coup, plus
personne aujourd'hui n'ose prononcer le nom de cette menace. Tout au plus, on
revendiquera le droit des Juifs à vivre sur toute la terre d'Israël, sur toute
la Palestine historique, patrie du peuple juif. Mais les revendications les
plus courageuses occulteront avec beaucoup de précautions le fait que tant que Ramallah
ou Oum-El-Fahem continueront à imposer leur présence, il y aura sur cette terre
des régions interdites aux Juifs.
Et flatter les antijuifs en
Israël par solidarité avec les Juifs de l'étranger?
J'ai parlé et
discuté longuement avec des militants et politiciens de partis comme le Mapam,
Rats, ou le Ma'arakh, dont le dernier est connu à l'étranger sous la
dénomination de parti travailliste. Les formations politiques ont vécu des
remaniements depuis. Mais, puisque les accords d'Oslo n'avaient pas encore été
tentés, le débat portait sur deux points.
Le premier, c'est que le peuple juif n'a pas souffert
presque de deux mille ans d'exil pour faire cadeau de sa terre à son retour au
premier venu. Un consensus voulait que toutes les factions politiques s'accordassent
sur le lien d'appartenance entre le peuple d'Israël et la terre d'Israël. Nous avons
eu droit, un ami et moi, à une réaction indignée de la part du célèbre Yossi
Sarid, lorsqu'on lui a annoncé qu'on avait appris qu'il se serait déclaré prêt
à ramener les frontières aux portes de Jérusalem.
C'est donc de
ce consensus qu'est né le concept des «concessions douloureuses». Les partisans
des cadeaux aux ennemis arguaient qu'ils préféraient ne garder qu'une partie de
leur bien et vivre en paix ; à en garder la totalité et être toujours en
guerre. Il fallait par conséquent leur expliquer leur erreur en relevant l'incohérence
de leur équation et de leur en faire prendre conscience. L'argumentation
consistait à dire que plus on leur accorderait de cadeaux, plus ils seraient
gourmands, et moins ils seraient conciliants, persuadés qu'ils seraient de
gagner par étape une guerre psychologique.
Et c'est à
partir de là qu'est né le reproche qui nous a été adressé par la suite:
«Comment, vous, défenseurs de la légitimité de la souveraineté d'Israël sur sa terre,
vous osez la justifier par des arguments sécuritaires??? Alors que D. a créé la
terre entière et accordé cette portion de terre à Abraham, Isaac, Jacob et leur
postérité???» C'était au départ sortir la question de son contexte, bien que
certains défenseurs eussent oublié à leur tour ce contexte.
Et que nous
a-t-on répondu à l'argument sécuritaire, du cauchemar et des chantages à n'en
plus finir qui s'ensuivraient? Eh bien, contre toute attente, à part quelques
sombres illuminés qui croyaient à la paix – ou plus précisément en la paix –
avec les ennemis comme en un dogme mystique – «Je veux croire que cela
marchera», m'avait-on dit parfois – les plus avisés étaient d'accord sur le
fond. Mais ils ont arboré un argument original, révélant les dessous de
l'illogisme de leur démarche.
«Nous ne
sommes pas seuls au monde. Nous pourrions en effet nous débarrasser en très peu
de temps de cette menace permanente. Il n'y aurait plus d'attentats dans le
pays. Mais il faut penser aussi aux communautés juives de l'étranger. Nous ne
saurions les livrer à des représailles de masses qui n'attendent que ça, de gens
sans scrupules, qui se vengeraient lâchement sur eux... et pas seulement dans
les pays arabes. Je doute notamment que la France soit capable ou motivée pour
défendre ses Juifs des organisations terroristes arabes.» Ce célèbre argument
de la gauche locale est moins connu.
Amadouer les antijuifs en Israël
rend légitime le même antijudaïsme en Europe
Il fallait
donc redéfinir la problématique, et surtout ne pas agiter les démons de
l'antisémitisme. Non, il fallait coûte que coûte cacher la vérité et ramener
l'équation au cas classique d'un différend territorial entre deux nationalités,
la juive et la pan-arabique. Il fallait aussi interpréter de mille et une façon
le cri de haine qui motivait le crime, et qui était bien plus couramment
«Egorgeons le Juif» que le fameux «Allah est grand» auquel se sont
familiarisées de nos jours les démocraties occidentales et les capitales
européennes.
Et c'est
cette logique de minimisation de l'extrême gravité de la recrudescence des
assassinats antisémites, phénomène d'autant plus alarmant qu'il se manifeste là
où le Juif vit enfin sur sa terre et dans son pays, qui non seulement n'a pas
épargné les communautés juives de l'étranger en voie accélérée d'extinction,
mais qui a d'une certaine manière mis hors de cause l'antisémitisme musulman, là-bas
en Europe. Et c'est bien entendu par ruse, par profit de l'occasion, que des
dirigeants gouvernementaux ont ri sous cape et feint de ne voir qu'une
«importation de conflit», là où les agressions contre les Juifs ont grimpé en
flèche. «Allez chahuter ailleurs», quand les agressions à sens unique ont
obligé les Juifs à se retrancher ou à quitter les banlieues ou tout simplement
la France et l'Europe, cependant que l'antisémitisme sous ses «formes
classiques» était toujours aussi sévèrement jugulé. C'est peut-être pour cela
que la conversion à l'islam est tellement tentante, puisque vous pourrez alors
donner libre cours à vos sentiments refoulés.
Le plus
étonnant, c'est que des voix s'élèvent en Israël pour exiger de l'Europe
qu'elle lutte contre l'antisémitisme motivé par l'islam. Il faudrait peut-être
tout d'abord à cet effet que l'on reconnaisse le caractère antijuif primaire de
la haine ressentie par les pseudo-Palestiniens, dont l'appellation est le
tampon encreur casher de cette haine. Reconnaître qu'ils ne cherchent pas à
obtenir un énième Etat musulman arabophone, mais à nous prendre le nôtre pour
en faire un désert, il n'y a rien de plus salutaire.
Mais le mal
est profond. Dans quelle région du monde est-il admissible qu'un groupe de
non-Juifs se rassemblent et se mettent en marche dans l'intention de tuer des
enfants juifs? Je vous le donne en mille. Comme je l'exposai plus haut, aucun
média n'a titré : «Un pogrom contre des enfants juifs miraculeusement
neutralisé». Non, le 30 novembre dernier, pour ceux qui ont relayé
l'information, «des enfants ont été attaqués, un "Palestinien" a été
tué par un accompagnateur sécuritaire.» Les enfants ne sont pas juifs, ils n'ont
été attaqués par personne, ou peut-être par x, et l'appellation forgée par le
narratif de la légitimation de la haine est dans le titre. Ce n'est pas encore
gagné.
Mais la
pérennité d'Israël ne sera pas démentie, et il sera délivré en dépit du manque
de volonté et de conviction de ses dirigeants, tout comme Jérusalem a été
libérée sans qu'aucun parti politique ne l'exigeât, et encore moins le
gouvernement. Israël récupérera son pays, envers et contre tout, et D. fera
seul les miracles, si Israël ne veut plus y prendre part. La guerre des Six
jours a été gagnée miraculeusement, c'est indéniable, mais le leadership
israélien y a été pour quelque chose ; par contre, concernant la guerre de
Kippour, où, bien que l'effet de surprise a été démenti par la levée de la
censure, quarante ans après les faits, la direction politique a accordé une
vague de permissions sans précédent, dégarnissant les frontières. Et pourtant,
Israël a repoussé son ennemi. Israël vaincra, qu'il le veuille ou non, bé-ezrath Hachem.
Yéochoua Sultan
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